Biographie
Mélissa Lavergne, une des pionnières des femmes excellant en percussions en Amérique du Nord, vu le jour le 1er novembre 1982 à Saint-Hyacinthe en Montérégie. D’abord passionnée par la danse, elle s’inscrit à l’école secondaire Pierre Laporte où elle fait ses études en concentration danse et y fait du ballet classique. Elle collabore alors avec Les Grands Ballets Canadiens et fait partie de la distribution de Casse-Noisette. Le directeur de l’école la convoque toutefois à son bureau pour l’informer que si elle désir faire carrière en ballet classique elle devrait perdre du poids.
À l’âge de 15 ans, au printemps 1998, elle découvre les percussions en suivant des cours privés avec Martin Bonin et se joint à l’ensemble de samba Zuruba pendant quatre ans.
« J’étais amoureuse d’un garçon et je m’étais dit que pour l’abordé, c’était un percussionniste, je vais lui demander des cours. Et finalement c’est de l’instrument dont je suis tombée amoureuse. »
Continuant avec Martin Bonin, elle ajoute à son horaire des cours de djembé avec Michel Séguin Junior pendant deux ans. Puis, les professeurs se succèdent : Mario Labrosse, Hans Longpré, Michel Séguin Sénior et Robert Dethier, ce dernier l’engage dans ses spectacles Beat et Insolita.
Toujours convaincue que la danse est l’avenue qu’elle doit prendre, elle décide de changer de style de danse et est prise dans la troupe de danse folklorique nationale Sortilège, tout en se perfectionnant en claquettes, en hip hop et en funky à l’école Mode Action. Elle gagne alors sa vie en tant que danseuse. On la voit entre autre dans Line 1 et Star Académie. Un accident menace toutefois sa carrière quand elle fait de la bicyclette et qu’elle est frappée par un camion. Elle atterri alors sur l’épaule et se déchire le tendon. Le médecin lui apprend qu’elle ne pourra probablement plus jamais danser, ni jouer des percussions.
À l’âge de 15 ans, au printemps 1998, elle découvre les percussions en suivant des cours privés avec Martin Bonin et se joint à l’ensemble de samba Zuruba pendant quatre ans.
« J’étais amoureuse d’un garçon et je m’étais dit que pour l’abordé, c’était un percussionniste, je vais lui demander des cours. Et finalement c’est de l’instrument dont je suis tombée amoureuse. »
Continuant avec Martin Bonin, elle ajoute à son horaire des cours de djembé avec Michel Séguin Junior pendant deux ans. Puis, les professeurs se succèdent : Mario Labrosse, Hans Longpré, Michel Séguin Sénior et Robert Dethier, ce dernier l’engage dans ses spectacles Beat et Insolita.
Toujours convaincue que la danse est l’avenue qu’elle doit prendre, elle décide de changer de style de danse et est prise dans la troupe de danse folklorique nationale Sortilège, tout en se perfectionnant en claquettes, en hip hop et en funky à l’école Mode Action. Elle gagne alors sa vie en tant que danseuse. On la voit entre autre dans Line 1 et Star Académie. Un accident menace toutefois sa carrière quand elle fait de la bicyclette et qu’elle est frappée par un camion. Elle atterri alors sur l’épaule et se déchire le tendon. Le médecin lui apprend qu’elle ne pourra probablement plus jamais danser, ni jouer des percussions.
Blessée, elle s’inscrit au Cégep en communications afin de devenir journaliste. Après six mois de physiothérapie, elle déjoue le diagnostique qui lui avait été fait et se remet à danser et à faire de la musique. Elle termine son DEC en communications, puis, malgré l’envie qu’elle a de faire un voyage entre sa graduation et son entrée à l’université, elle reste au Québec. Elle se réinscrit en fait au Cégep Saint-Laurent en Technique d’arrangement et d’interprétation jazz. La transition entre la danse et la musique se fait naturellement, sans qu’elle n’ait besoin de se dire « Je vais devenir percussionniste ».
En 2003, l’un de ses professeur de Cégep, Luc Boivin, est directeur musical d’un nouveau projet d’émission télé, Belle et Bum. Mélissa assiste au tournage du pilote en tant que spectatrice. L’animateur Normand Brathwaite l’approche rapidement pour qu’elle soit de l’aventure. On la voit alors jouer un samedi sur deux dans l’émission, soit chaque fois qu’il y a de la musique du monde à l’horaire. Dès la deuxième saison elle devient membre permanent du house band.
L’importance que l’on porte à son apparence puisqu’elle fait de la télévision lui déplait un tantinet. Certains allant jusqu’à dire que Brathwaite l’avait choisi simplement parce que c’était une femme. Elle trouve la situation difficile à gérer, mais se fait rapidement à l’idée et commence à l’utiliser à son avantage. Elle réussit d’ailleurs rapidement à faire passer son talent bien au-devant de ce dont elle a l’air.
En 2005, avec l’argent que sa participation à Belle et Bum lui permet d’amasser, Mélissa se paie un voyage d’études à Cuba. Ce qui lui donne envie de créer une tradition, soit un voyage d’études par année. Ainsi, elle succède les voyages en Afrique de l’ouest (Guiné et Sénégal), l’Espagne (Séville) et les États-Unis (New York). La présence de la musique du monde dans la programmation musicale de Belle et Bum lui permet alors de mettre en oeuvre ce qu’elle apprend durant ses périples à l'étranger.
« Je trouve ça très important en fait. C’est tellement large les percussions, j’aurais pu décider « Je ne fais que des percussions africaines », mais je ne pourrais pas en vivre bien. La clé de mon succès c’est que je touche à tout. »
Elle fait de nombreuses découvertes musicales grâce à Belle et Bum et est approchée pour accompagner quantité d’artistes et on lui demande souvent de faire partie de groupe pour des spectacles spéciaux. Parmi ceux-ci il y entre autres : Rock Voisine, Lulu Hugues, Martin Deschamps, Les Frères Diouf, Le Show du Refuge, La fête Nationale du Québec, les 15 ans de TV5 et le Gala Excellence La Presse.
En 2003, l’un de ses professeur de Cégep, Luc Boivin, est directeur musical d’un nouveau projet d’émission télé, Belle et Bum. Mélissa assiste au tournage du pilote en tant que spectatrice. L’animateur Normand Brathwaite l’approche rapidement pour qu’elle soit de l’aventure. On la voit alors jouer un samedi sur deux dans l’émission, soit chaque fois qu’il y a de la musique du monde à l’horaire. Dès la deuxième saison elle devient membre permanent du house band.
L’importance que l’on porte à son apparence puisqu’elle fait de la télévision lui déplait un tantinet. Certains allant jusqu’à dire que Brathwaite l’avait choisi simplement parce que c’était une femme. Elle trouve la situation difficile à gérer, mais se fait rapidement à l’idée et commence à l’utiliser à son avantage. Elle réussit d’ailleurs rapidement à faire passer son talent bien au-devant de ce dont elle a l’air.
En 2005, avec l’argent que sa participation à Belle et Bum lui permet d’amasser, Mélissa se paie un voyage d’études à Cuba. Ce qui lui donne envie de créer une tradition, soit un voyage d’études par année. Ainsi, elle succède les voyages en Afrique de l’ouest (Guiné et Sénégal), l’Espagne (Séville) et les États-Unis (New York). La présence de la musique du monde dans la programmation musicale de Belle et Bum lui permet alors de mettre en oeuvre ce qu’elle apprend durant ses périples à l'étranger.
« Je trouve ça très important en fait. C’est tellement large les percussions, j’aurais pu décider « Je ne fais que des percussions africaines », mais je ne pourrais pas en vivre bien. La clé de mon succès c’est que je touche à tout. »
Elle fait de nombreuses découvertes musicales grâce à Belle et Bum et est approchée pour accompagner quantité d’artistes et on lui demande souvent de faire partie de groupe pour des spectacles spéciaux. Parmi ceux-ci il y entre autres : Rock Voisine, Lulu Hugues, Martin Deschamps, Les Frères Diouf, Le Show du Refuge, La fête Nationale du Québec, les 15 ans de TV5 et le Gala Excellence La Presse.
Elle termine son DEC en 2005, puis se lance dans un baccalauréat en batterie, mais en 2010 elle décide de le poursuivre en percussions classiques. Elle se met elle-même à l’enseignement, au départ à l’école Samajam, puis à Jam Experience, mais délaisse la formule « école » et donne des cours privés. Elle forme le groupe BéléBélé avec quelques-uns de ses étudiants les plus anciens avec qui elle multiplie les performances scéniques, enregistre un album live et fait un voyage d’études en Afrique. Au même moment, elle donne ça et là de petits ateliers dans différents centres jeunesses de l’île de Montréal pour permettre à des jeunes moins fortunés d’avoir accès à l’art des percussions.
Le Festival International des Percussions de Longueuil la recrute en tant que porte-parole pendant cinq ans, plus précisément en 2010, 2012, 2013, 2014 et 2015 où la musique à l’honneur est respectivement l’Espagne, le Mexique, l'Australie, le Japon et la France. Elle y est alors à la tête des spectacles principaux, où elle créer le concept des spectacles clé en main Mélissa Lavergne sur mesure, et y tient mainte classes de maître.
En 2011, elle met sur pied le spectacle Lady Beats avec Dj Abeille et fait la première partie de l’artiste américain Sean Paul au Festival des Montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu. Elle participe en 2013 au projet JFL (feu Africana Soul Sisters) avec qui elle fait plusieurs performances.
En 2013, Mélissa compose la musique du film «Vic et Flo ont vu un ours» de Denis Côté. On peut aussi la voir à l'émission d'André Robitaille, Entrée Principale, en tant que chroniqueuse musicale.
Pour la saison 2015-2016 de Belle et Bum, Mélissa se voit offrir le poste d'animatrice en plus de sa participation en tant que percussionniste.
Mélissa Lavergne, c’est énormément de passion et de persévérance.
« Pour pouvoir réussir dans ce métier-là il faut être travaillant, persévérant, rigoureux. Ça prend une bonne discipline. Et c’est avec toute cette discipline-là qu’on peut s’amuser et profiter de notre art après. »
Le Festival International des Percussions de Longueuil la recrute en tant que porte-parole pendant cinq ans, plus précisément en 2010, 2012, 2013, 2014 et 2015 où la musique à l’honneur est respectivement l’Espagne, le Mexique, l'Australie, le Japon et la France. Elle y est alors à la tête des spectacles principaux, où elle créer le concept des spectacles clé en main Mélissa Lavergne sur mesure, et y tient mainte classes de maître.
En 2011, elle met sur pied le spectacle Lady Beats avec Dj Abeille et fait la première partie de l’artiste américain Sean Paul au Festival des Montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu. Elle participe en 2013 au projet JFL (feu Africana Soul Sisters) avec qui elle fait plusieurs performances.
En 2013, Mélissa compose la musique du film «Vic et Flo ont vu un ours» de Denis Côté. On peut aussi la voir à l'émission d'André Robitaille, Entrée Principale, en tant que chroniqueuse musicale.
Pour la saison 2015-2016 de Belle et Bum, Mélissa se voit offrir le poste d'animatrice en plus de sa participation en tant que percussionniste.
Mélissa Lavergne, c’est énormément de passion et de persévérance.
« Pour pouvoir réussir dans ce métier-là il faut être travaillant, persévérant, rigoureux. Ça prend une bonne discipline. Et c’est avec toute cette discipline-là qu’on peut s’amuser et profiter de notre art après. »